Le témoignage se révèlera être mensonger et avoir servi à favoriser l'entrée en guerre des Occidentaux. La guerre du Golfe fut également l'occasion de critiques sur l'influence des médias dans la perception de la guerre. L'objectif était de débarrasser le Koweit occupé par Garde républicaine irakienne, dirigé par le dictateur Saddam Hussein. Articles détaillés : Invasion du Koweït et Guerre du Golfe. La couverture médiatique de la guerre du Golfe a été très importante. Le Koweït viole ainsi les accords signés à l'OPEP, produisant 2,1 millions de barils par jour au lieu d'un million prévu par ces accords [1]. Les exilés de la famille royale du Koweït lancent une campagne internationale afin de persuader les autres pays à mettre la pression sur l'Irak. Ce dernier s'était déjà enfui dans le désert saoudien dès le début de l'invasion. Mais Saddam Hussein se trompe sur son allié potentiel : l'URSS avait déjà retiré ses troupes en Afghanistan en 1989, et les Soviétiques n'ont plus les moyens de lancer des opérations majeures à l'étranger. Irak; Guerre du Golfe : 30 ans après, le récit d’un conflit historique. Les 150 000 soldats américains et britanniques prennent Bassorah le 7 avril, Bagdad le 9 avril, Mossoul le 10 avril, Kirkouk le 11 avril et Tikrit le 14 avril. Elle résulte en une occupation irakienne du Koweït pendant 7 mois, avant que le pays ne soit libéré par les forces de la Coalition. II n'est pas douteux qu'un état de guerre existe entre l'Irak et le Koweit à partir du 2 août 1990, date de l'invasion des troupes iraquiennes. Genèse du conflit. Ve- Après une série de négociations infructueuses entre les grandes puissances mondiales et l'Irak, les États-Unis déclarent la guerre à l'Irak à la mi-janvier 1991. Résolution 678 du Conseil de sécurité autorisant le recours à la force à partir du 15 janvier 1991. Ils achetaient le bois au Pakistan ou en Perse, et fabriquaient des bateaux qui naviguaient dans tout le golfe arabo-persique. Soit 44,8 millions de barils en 295 jours[32]. Cependant, la couverture de la guerre a surtout profité à la jeune chaîne CNN. Cette invasion, élément déclencheur de la guerre du Golfe, conduit ainsi directement à l'intervention militaire des États-Unis contre l'Irak en janvier 1991. Perry M. Smith, « How CNN fought the war: A view from the inside », 1991, New York, Birch Lane Press. d'annexion du Kowert par l'Irak, le genocide des Tutsi au Rwanda, la guerre civile de Yougosla vie, !es attentats du 11 septembre 2001, ! Les besoins en pétrole satisfaisant un nombre croissant de pays, le paroxysme de l'anti-impérialisme, des mouvements pour la paix et la démocratie expliquent une telle intervention. De plus l'Union soviétique, et par ricochet, les États-Unis, membres du Conseil permanent de l'ONU, cessent d'user de leur veto. L’invasion du Koweït, également connue sous le nom de guerre Irak-Koweït, est un conflit majeur entre l'Irak de Saddam Hussein et le Koweït, du 2 au 4 août 1990.Elle résulte en une occupation irakienne du Koweït pendant 7 mois, avant que le pays ne soit libéré par les forces de la Coalition. Le 2 août, le Conseil de sécurité de l’ONU exige le retrait immédiat du Koweït par la résolution 660 ; le 3 août, la Ligue des Etats arabes condamne l’invasion irakienne ; le 6 août, la nouvelle résolution 661 de l’ONU décide du boycott général … Les pays membres de l'OTAN ont également été très critiques face à l'invasion et les États-Unis lancent un ultimatum à l'Irak, l'appelant à retirer ses troupes du Koweït d'ici le 15 janvier 1991 ou de faire face à une guerre[13]. Le Koweït devient ainsi de facto la dix-neuvième province de l'Irak et est annexée le 28 août et devient le Gouvernorat du Koweït, telle que l'avait préconisé Saddam Hussein. L'occupation du Koweït a été unanimement condamnée par toutes les grandes puissances mondiales. De haut en bas et de gauche à droite : des, Endettement irakien et différend pétrolier, Pertes militaires de la coalition occidentale, « impossible d'avancer des statistiques sérieuses sur les pertes irakiennes. L ' Invasion du Koweït ou Irak-Koweït Guerre (Exprimés en arabe: غزو العراق للكويت) La guerre était menée par ' Irak d'envahir la Koweit. Le président américain George Bush déploie les forces des États-Unis en Arabie saoudite et exhorte d'autres pays à envoyer leurs propres armées sur le terrain. Les revenus de l’Irak dépendent à 90 % de l'or noir, que produit aussi le Koweït. 1991. En plus des destructions dues à tout conflit militaire et de l'impact sanitaire de l'uranium appauvri, il y eut un désastre écologique régional dû à l'incendie de 732 puits de pétroles koweïtiens par les forces irakiennes qui voulaient ainsi obscurcir le ciel dans l'idée de gêner l'activité aérienne de la Coalition et de nuire à l'économie mondiale, environ 20 millions de tonnes de pétrole furent déversées dans le sol. Le but de cette censure était d'éviter d’affecter les opinions publiques arabes et de révolter les opinions publiques occidentales, au nom d'une injustice flagrante[35]. Les trois principales chaînes télévisées américaines (ABC, CBS et NBC) étaient présentes sur le terrain et ont couvert la guerre en direct. Le 2 août 1990, le Conseil de sécurité des Nations unies adopte la résolution 660 condamnant l'invasion irakienne du Koweït et exigeant que l'Irak retire inconditionnellement toutes les forces déployées au Koweït[14]. L'argu.men t historique Le sort de 605 Koweïtiens arrêtés pendant l'occupation est resté inconnu jusqu'en 2009, date à laquelle les restes de 236 d'entre eux ont été identifiés en Irak. En 1990, l'Irak accuse officiellement le Koweït d'avoir volé du pétrole irakien par forage oblique, bien que certaines sources irakiennes indiquent que la décision de Saddam Hussein d'attaquer le Koweït avait été mise au point de nombreux mois avant l'invasion[4]. Le rapport d'une mission de l'ONU, dirigée par le sous-secrétaire Martti Ahtisaari, envoyée en mars 1991 pour évaluer les besoins humanitaires de l'Irak, décrit l'état du pays comme « quasi-apocalyptique »[28]. Pour la première fois, la population a pu assister en direct à des scènes inquiétantes de la guerre. Un bombardement mené par des F-111 de l'USAF pour limiter l'écoulement du brut et incendier le pétrole ainsi que les mesures prises telles que des barrages flottants ont limité les dégâts. Le 25 juillet 1990, l'ambassadrice américaine en Irak, April Glaspie (en), demande au gouvernement irakien les raisons pour lesquelles l'armée irakienne se déploie massivement du côté de la frontière koweïtienne. Le 16 janvier, les avions de la Coalition ciblent plusieurs sites militaires irakiens et indiquent que l'armée de l'air irakienne a été décimée[15]. Le 2 août 1990, les troupes irakiennes envahissent le Koweït. Très pauvres et dépourvus de ressources, ils devaient aller acheter leur eau en Irak qui la leur vendait cher, avec des bateaux de leur fabrication et qui faisaient leur réputation. Le colonel américain Kenneth Rizel estime à 3 000 le nombre de morts chez les civils[23]. La Chine, autre pays communiste majeur, plutôt préoccupée par son développement et sa croissance, sera plus inquiète de son approvisionnement en hydrocarbures, et préoccupée par d'éventuels troubles qui perturberaient le golfe Persique, et donc, ses fournitures en pétrole, et ne pose pas de veto à l'ONU, tout en suivant l'évolution de la situation. Initialement, l’Irak avait affirmé avoir enregistré l'arrestation de seulement 126 des 605 Koweïtiens portés disparus[18]. "Kuwaitis Mourn the Missing in Iraq." En 2001, le capitaine français Ludovic Monnerat donne un bilan bien plus faible pour les pertes irakiennes : 3 000 à 5 000 morts, 8 000 à 15 000 blessés, 86 000 prisonniers dont 2 500 blessés[20]. Sa prospérité a stimulé l'envie de Saddam Hussein de retrouver son hégémonie sur ce territoire, hégémonie donnée par les Ottomans. Lors de la marée noire due à l'ouverture volontaire du terminal de Mina al Ahmadi par l'Irak le 20 janvier 1991, 800 000 tonnes de pétrole brut se répandirent dans le golfe Persique et polluèrent les côtes koweïtiennes, saoudiennes et iraniennes. Au cours de l’été 1990, les finances de l'État sont au bord de la banqueroute. Ayant une dette de 80 milliards de dollars US (contractée pour se fournir en armements pour la guerre Iran-Irak), l'Irak exige du Koweït l'annulation d'une créance de 10 milliards de dollars US. De même, ils redoutent peu l'arrivée d'un régime islamiste hostile aux Occidentaux, de par la faible influence de l'Iran et les bonnes relations en façade entre la république islamique du Pakistan et les États-Unis. En 1991, entre 4 000 et 400 000 morts irakiens, selon les estimations les plus extrêmes. Il y a 30 ans, l’invasion éclair du Koweït par l’Irak Le 2 août 1990, l'armée de Saddam Hussein déferle sur l'émirat et annexe ce petit territoire riche en pétrole. Au démantèlement de l'empire ottoman, les Britanniques ont restitué la souveraineté koweïtienne. Parmi tous les correspondants de CNN, celui qui a retenu le plus l’attention est Peter Arnett. BBC News, 14 May 2009, https://www.pbs.org/frontlineworld/stories/iraq501/events_kuwait.html, http://lcweb2.loc.gov/cgi-bin/query/r?frd/cstdy:@field%28DOCID+kw0058%29, CONFRONTATION IN THE GULF; Excerpts From Iraqi Document on Meeting With U.S. Ainsi, selon lui, cette campagne aérienne aurait permis d'éviter nombre de « dégâts collatéraux », ne faisant que 3 000 morts chez les civils de façon directe malgré le largage de 88 000 tonnes de bombes en 43 jours[23] (davantage que ce qui fut largué en 1943 par les Alliés). Concernant les pertes matérielles irakiennes, la DIA donne le bilan suivant en juin 1992[1] : Un autre bilan donne 139 avions (plus 114 réfugiés en Iran), huit hélicoptères, 74 bateaux, 2 089 chars, 856 véhicules de transport, 2 140 pièces d'artillerie. Le conflit débute le 2 août 1990 à 2h00 du matin[7], les divisions de la Garde républicaine irakienne et les forces spéciales de l'armée irakienne sont les premières à entrer sur le sol koweïtien. Invasion du Koweït conduira à guerre du Golfe en 1991. En 2016, The Daily Beast donne un bilan de 25 000 à 65 000 soldats irakiens tués et 75 000 blessés[3]. 1990-1991 : la guerre Irak-Koweït, guerre du Golfe. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Lorsqu'on y a découvert du pétrole, les Koweïtiens, qui avaient l'habitude de la pauvreté, ont géré avec parcimonie leur ressource en investissant et diversifiant dans le monde entier. 660, 45 U.N. SCOR at 19, U.N. Doc. L’invasion du Koweït, également connue sous le nom de guerre Irak-Koweït, est un conflit majeur entre l'Irak de Saddam Hussein et le Koweït, du 2 au 4 août 1990. L'offensive est une grande surprise pour les forces koweïtiennes qui avaient réduit leur niveau d'alerte. Plusieurs pays, comme l'URSS et la Chine, ont placé un embargo sur les armes à l'Irak. Sur le quart sud du Koweït, une fumée noire s'éleva à 600 mètres du sol. Cette invasion, élément déclencheur de la guerre du Golfe, conduit ainsi directement à l'intervention militaire des États-Unis contre l'Irak en janvier 1991. Son demi-frère, le cheikh Fahad Al-Ahmed Al-Jaber Al-Sabah sera tué par les forces irakiennes. La crise éclate le 2 août 1990, lorsque l'Irak, dirigé par le président Saddam Hussein, envahit et annexe le Koweït.Cette invasion a des causes lointaines et récentes. 150 000 ressortissants indiens vivant au Koweït ont été évacués par avion par le gouvernement indien dans un laps d'une semaine suivant l'invasion[10]. Saddam Hussein espérait ainsi donner l'occasion aux conservateurs communistes russes de reprendre la situation en main, face aux libéraux incarnés par Boris Eltsine, et sauver l'URSS, garante de nombreux pays du tiers-monde contre l'emprise de l'impérialisme Américain[réf. La dernière modification de cette page a été faite le 9 janvier 2021 à 11:40. Le nom est d'ailleurs morphologiquement un diminutif, sur le schème fuʿayl. La dernière modification de cette page a été faite le 12 octobre 2020 à 18:07. intéresserons à la première, opposant l’Irak et le Koweït entre 1990 et 1991. Pendant les sept mois d'occupation irakienne au long, les forces de Saddam Hussein ont pillé les richesses immenses du Koweït ; on a dénombré également des violations massives des droits de l'homme. But not many citizens turn out to greet him. Dès ce moment, les communautés internationale et arabe se mobilisent sur le plan diplomatique et militaire. 1,88 milliard de gallons d'essence ont été consommés sous la juridiction du U.S. Central Command durant les opérations Desert Shield et Desert Storm entre le 10 août 1990 et le 31 mai 1991. En août 2019, 369 personnes sont toujours portées disparues[19]. Que les lecteurs . Avec l’aide de nouvelle technologie, la couverture de la guerre a changé, les médias ont eu accès à des innovations militaires, telles que des images obtenues à partir d’armes équipées de caméras[33]. L'émir Jaber se réfugie à l'étranger. Le 9 août 1988 : le Koweït décide d'augmenter sa production pétrolière, notamment dans les puits de Roumaylah à cheval sur la frontière irako-koweïtienne dans une région revendiquée par l'Irak. La guerre civile libanaise touche à sa fin et l'URSS s'est retirée d'Afghanistan. Elle déclare à son interlocuteur que « Washington, inspiré par l'amitié et non par la confrontation, n'a pas d'opinion » sur le désaccord entre le Koweït et l'Irak, déclarant que « nous n'avons pas d'opinion sur les conflits arabo-arabes ». En d’autres mots, les gens ont pu voir un missile en action. Une grande majorité des réseaux de télévision ont compté sur les informations et les images fournies par l'armée. Certains journalistes ont été choisis et ont eu l’autorisation d’aller dans un « press pool ». Donc, elle a été télévisée dès le début. Après avoir envahi le Koweït, il en a été délogé par ses anciens amis. Saddam Hussein et ses proc… La presse a néanmoins tenté de se défendre contre les restrictions d'accès à l'information. Au total, dans toute l'opération Tempête du Désert, les pertes de la coalition sont de 240 morts et 776 blessés, qu'il convient d'additionner avec les 138 soldats tués et 2 978 blessés hors combat, dans divers accidents, depuis Bouclier du Désert ; 41 militaires alliés étaient par ailleurs prisonniers des Irakiens.
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