Les grandes puissances, inquiètes de l'apparition de la République islamique iranienne, voyaient en l'Irak un pays qui pourrait évoluer vers la laïcité et le modernisme et faire contrepoids à l'Iran. Des entreprises yougoslaves et britanniques construisirent cinq grands aéroports militaires entre 1975 et 1987, pour un montant de 4,3 milliards de dollars. Dès 1983, des armes chimiques (sarin, tabun, gaz moutarde et cyclosarin) sont utilisées par l'Irak, à la fois contre l'armée iranienne mais également contre les populations civiles et plus particulièrement kurdes, sans réactions notables de la communauté internationale bien que l'Irak soit signataire en 1931 du protocole de Genève de 1925, interdisant l'utilisation des armes chimiques. Des antennes belge, suisse et dans l'outre-mer français suivent, respectivement en juillet, en août et en septembre de la même année[6]. Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. À la suite de ces ventes, l'Irak a commencé à produire lui-même des mines du même modèle[58]. Aucune excuse ne fut adressée aux proches des victimes du vol 655 Iran Air. Cependant, en dépit de la puissance de l'armée irakienne, le conflit s'enlise rapidement. L'Irak réussit à franchir la frontière, mais la profondeur de pénétration variait considérablement d'une percée à l'autre. Elles s’en sont retirées en décembre 2011. La France, par exemple, fut le deuxième fournisseur d'armes de l'Irak, formant des pilotes, permettant aux irakiens d'utiliser la base d'aéronautique navale de Landivisiau[40] (pour la formation de pilotes) et la base aérienne de Châteauroux-Déols[41] (pour l'exportation d'armes vers l'Irak) et prêtant même cinq Dassault Super-Étendard[42] (lors de l'opération Sugar) de sa marine en attendant que les Mirage F1 commandés soient livrés, et fournit secrètement à l'Iran environ 450 000 obus d'artillerie de 155 et 203 mm de la société Luchaire entre 1982 et 1986[43] ainsi que des pièces détachées pour des missiles sol-air Hawk[44]. Cependant, aucun traité de paix ne viendra formaliser ce retour, et ce n'est qu'en 2005 que Hoshyar Zebari (ministre des Affaires étrangères irakien) annonce que les deux pays envisagent un tel traité[6]. L'offensive irakienne de 1980 est baptisée Kadisiyya, en référence à la conquête de l'Iran par les Arabes au VIIe siècle. La guerre d’Irak est une guerre pour l’expansion territoriale d’Israël. Le 18 mai 2015, les corps de 175 plongeurs militaires iraniens furent déterrés de la rive Irakienne du fleuve Chatt-el-Arab et rapatriés en Iran. Elle se révélera déterminante pour compenser les faiblesses de l'armée de terre irakienne (conscrits peu formés et peu armés) et infligera de lourdes pertes à l'armée iranienne (opération En Dieu nous croyons). En juin 1982, l'Iran parvient à regagner le territoire perdu après l'attaque irakienne, et adopte une posture offensive pour le reste du conflit. La Force aérienne de la République islamique d'Iran (acronyme anglais : IRIAF), affaiblie par les purges qui suivent la révolution de 1979 et par les sanctions internationales, a cependant réagi avec efficacité aux premières offensives irakiennes. Prétendument « préventive », la guerre d’Irak n’aura été ni légale ni légitime. En juillet 1987, l'Iran entreprit de contrôler la navigation maritime dans le golfe. Le 28 novembre 1980 se déroule une bataille navale près du port d'Umm Qasr : l'opération Morvarid durant laquelle des échanges de tirs de missiles Maverick et Silkworm ont lieu : six navires irakiens et un navire de la marine iranienne sont coulés[8]. En janvier 1987, l'Iran lança deux grandes offensives : Kerbala 5, à l'est de Bassorah, où Téhéran voulait établir un gouvernement provisoire d'une République islamique irakienne, constitué avec les chefs des opposants chi'ites irakiens réfugiés en Iran ; et Kerbala 6, offensive à 150 km au nord de Bagdad, en direction des grands barrages de l'Euphrate. Pour Bagdad, il s’agissait d’en rajouter pour prouver aux monarchies du Golfe que l’Irak avait vaillamment joué son rôle de bouclier contre l’expansionnisme révolutionnaire iranien, de manière à les convaincre de renoncer à leurs créances pour prix du sang versé ». Le 28 juin 1987, l'Irak utilise l'arme chimique sur la ville de Sardasht (en) en Iran, tuant une centaine de personnes et en blessant au moins 2 000. Une procession funéraire fut organisée le 17 juin à Téhéran et une foule importante y participa[70]. Elle est également due aux appréhensions des conséquences de la révolution iranienne de 1979 qui porte l'ayatollah Khomeini au pouvoir, le gouvernement sunnite irakien de Saddam Hussein craignant que cette dernière n'attise les desseins révolutionnaires de la majorité chiite longuement réprimée. La marine irakienne restera ensuite pratiquement inactive pendant tout le reste du conflit. Des volontaires occidentaux (Américains, Britanniques, Canadiens, Français, etc) intègrent des unités de combat kurdes des YPG en Syrie et des Peshmergas en Irak[2]. Le 20 mars 2003, l'armée américaine intervient en Irak. Qui sont les combattants étrangers qui s’attaquent à l’Etat islamique ? Les militants anti-Guerre US s’enchaînent aux grilles de la Maison blanche Le syndrome de la « Guerre du golfe… » Les vétérans australiens disent : Afghanistan, ça suffit ! Les États-Unis justifièrent l'attaque au nom du droit à la légitime défense[33]. Il cite le quotidien Haaretz, « Mieux vaut pour Israël que cette guerre continue le plus longtemps possible », pour illustrer l'opinion des dirigeants israéliens [49]. Cette thèse a été à l'époque également défendue quelque temps par l'administration américaine. Selon cette émission l'attaque a été perpétrée par un Falcon modifié et non par un Mirage F1. La guerre d’Irak est une guerre pour l’expansion territoriale d’Israël. Le 2 août 1988 a lieu la dernière attaque chimique irakienne de la guerre : la ville d'Oshnaviyeh est bombardée par un avion irakien et au moins un millier de personnes sont blessées[22]. Le groupe se réclame d'une cause apolitique et laïque[9], déclarant se battre « sans haine ni passion »[10] contre l'État islamique, désigné comme l'« ennemi de l'humanité ». La plupart d'entre eux se battent aux côtés du gouvernement syrien ou des djihadistes de l'État islamique, tandis que d'autres combattent avec les milices kurdes, en particulier contre l'État islamique. Le scandale était lié au sort d'otages américains retenus au Liban par le Hezbollah. Entre 1970 et 1990, ses achats furent de 31,5 milliards de dollars (valeur 1985) et l'Union soviétique fut de très loin le principal fournisseur. ... Nous leur faisons peur", insiste Jason Young, 31 ans, retiré d'Irak après trois années de guerre, pour PTSD. L'intérêt pour l'Irak d'avoir utilisé l'arme chimique pendant cette guerre semble en partie due à son faible coût. Le plus gros succès fut obtenu au sud, après la chute de Khorramchahr au prix de très durs combats. La France avait également conclu un contrat pour la vente de trente-six Mirage à l'Irak en 1977, à l'occasion d'une visite du Premier ministre Raymond Barre à Bagdad. « A history lesson still unlearned », Amir Taheri, http://www.russfound.org/The_Spokesman/Daylell106.html, The USS Vincennes : Public War, Secret War July 1, 1992, Ted Koppel, ABC News (commentaire : ce document montre que l'Airbus iranien a été abattu par un navire US qui se trouvait dans les eaux territoriales iraniennes où il était venu faire de la provocation. Cette version fut démentie par la marine italienne, et par la frégate américaine Sides, qui confirmèrent que l'avion était en montée. Pour l'historien Pierre Razoux, le nombre d'un million de morts est surévalué[1]. L'Irak reçoit le soutien d'une grande partie de la communauté internationale, notamment des soviétiques, ainsi que de nombreux pays occidentaux et arabes. Le nombre des victimes du conflit n'est pas connu avec exactitude et varie selon les estimations de plusieurs centaines de milliers à plus d'un million de morts. En mars 1988 l'armée Irakienne subit une défaite locale limitée à Halabja, contre les Peshmergas kurdes aidés des Iraniens. Les contre-offensives iraniennes sont nommées Kerbela 1, 2, etc., évoquant le combat des premiers chiites contre le pouvoir sunnite. La France se contenta d'un bref communiqué condamnant « l'usage d'armes chimiques où que ce soit ». Ses membres récusent l'appellation de mercenariat, affirmant qu'ils agissent en qualité de combattants bénévoles[8]. L'unité est fondée et dirigée par un ancien militaire qui se présente sous le pseudonyme de « Gekko », spécialiste du renseignement militaire[12], né à la fin des années 1980 ou au début des années 1990 dans l'est de la France, vétéran de la guerre d'Afghanistan et lui-même ancien membre de la brigade La Fayette[10]. Espérant tirer profit de l'instabilité politique postrévolutionnaire régnant en Iran, l'Irak attaque sans avertissement formel en bombardant des bases aériennes iraniennes le 20 septembre 1980, pénétrant sur le territoire iranien deux jours plus tard. … L'Égypte a aidé indirectement l'Irak en lui fournissant deux millions de travailleurs pour remplacer ses hommes mobilisés et a collaboré activement dans le développement de matériel militaire. L'Iran acquit également de manière légale ou non des armements venus de nombreux pays, par exemple des canons automoteurs nord-coréens Koksan. Deux jours plus tard, l'armée irakienne entrait en Iran. Les forces américaines ont envahi l’Irak le 19 mars 2003. D'ailleurs, la démoralisation des soldats iraniens du fait des attaques chimiques de l'armée irakienne, l'impossibilité pour l'Iran de pouvoir riposter de la même manière et la peur d'une attaque chimique sur Téhéran, qui aurait eu des conséquences désastreuses, expliquent en partie la volonté de Khomeini d'accepter le cessez-le-feu du 18 juillet 1988[19]. nécessaire]. Ils seraient plus de 200.000 hommes en Irak, plusieurs milliers en Syrie. L’Iran estime officiellement à 300 milliards de dollars le prix de la reconstruction de son économie. Tous, à Bagdad, étaient convaincus de l'inanité des canons bi-tubes et missiles sol-air utilisés, dont l'effet se limitait en général à provoquer une réplique mortelle de l'ennemi visé. La « guerre contre la terreur » de Bush est un bobard qui sert à couvrir l’intervention des Etats-Unis au Moyen-Orient pour le … En Iran, lors de commémorations, les politiques et associations d'anciens combattants évoquent toujours le chiffre d'un million de morts, dont une grande partie des pertes étaient constituées de mineurs, de moins de 18 ans. La population civile est fortement mise à contribution, pour compenser les graves carences (dues aux purges khomeinistes) de l'armée régulière. Le lieutenant-général John F. Sattler et le major-général Richard F. Natonski ont dirigé 15 000 soldats américains et de la coalition contre environ 5 000 combattants insurgés dirigés par Abdullah al-Janabi et Omar Hussein Hadid. L'URSS maintint le contact avec les deux belligérants et œuvra à améliorer ses relations avec Téhéran. Israël, ancien allié de l'Iran du chah, avait des raisons de redouter le panislamisme de la République iranienne et le panarabisme de l'Irak. Le contentieux des dettes de guerre, dues par l'Irak, a d'ailleurs été une des causes de l'invasion du Koweït par l'Irak en 1990. Selon lui le conflit aurait fait 680 000 morts, dont 480 000 Iraniens, 150 000 Irakiens et 50 000 Kurdes : « À l’époque, les Iraniens avaient intérêt à surévaluer le nombre de leurs victimes pour diaboliser l’Irak, accroître la victimisation des chiites face aux sunnites et renforcer la « martyrologie » ambiante afin de justifier les mesures d’exception. Des aéroports militaires irakiens déjà existants ont également été modernisés dans le cadre de ces contrats[59].
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