Son épaisseur est estimée entre 200 m en périphérie nord-ouest et 1 000 m d'épaisseur dans la partie centrale grâce à l'imbrication des unités[5]. Le travail du bois a permis de faire des pipes, des boutons, des jouets (Moirans-en-Montagne), complété au XXe siècle par l'industrie du plastique (Oyonnax). Le paysage karstique jurassien est formé par la dissolution du calcaire dans l'eau qui s'y infiltre. Ces conditions (faible profondeur, bonne luminosité, eau chaude, courants, etc.) La mer se retire à la fin du Burdigalien et laisse la place à des dépôts côtiers à saumâtres (marnes rouges et gompholithes de la molasse marine supérieure) puis à un important système fluvio-lacustre (calcaire et marne lacustres) entre le Langhien supérieur et le Serravallien. La spéléologie avec ses nombreux clubs est largement représentée. À partir des dépôts sédimentaires du Jurassique, on a pu établir que la région du Jura au Jurassique était un ensemble d'îlots sous un climat tropical. Oujon), montem de Jour en 1282 (M. G. VII, 342)[2]. En raison de leur richesse en fer, les grès sidérolithiques ont fait l'objet de nombreuses exploitations. D'une orientation nord-sud, il est situé entre la plaine de la Bresse à l'ouest et le cours de la rivière Ain à l'est, au pied de la Haute-Chaîne. Lors du chevauchement, la masse déplacée s'est fracturée en une multitude de compartiments séparés par des failles. L'intense fissuration de ces calcaires les rend perméables à l'eau de pluie, de ce fait, les cours d'eau sont très rares sur ces plateaux, car la totalité de l'eau s'infiltre dans la roche et alimente les sources situées en contrebas des plateaux. Il s'installe alors une sédimentation pélagique avec une forte condensation des dépôts, caractérisée par la précipitation de glauconie et l'accumulation d'ammonites. Le développement de plis de propagation de faille de forte amplitude et orientés nord-ouest[4],[5] permet une importante imbrication de la couverture sédimentaire. Ces dépôts forment une discordance majeure qui sépare les socles paléozoïques de la couverture sédimentaire mésozoïque à cénozoïque et qui est observable en plusieurs points en Haute-Saône[a 23]. Ils se distinguent des plateaux, de morphologie tabulaire, par une importante déformation liée aux chevauchements et plissements de la couverture sédimentaire[d 1]. Plus on remonte vers le nord, plus nombreux sont ces plis qui forment un système de montagnes complet. Ces couvertures mésozoïques correspondent à des dépôts essentiellement calcaires d'une mer épicontinentale peu profonde séparant l'avant-pays européen de la marge passive nord européenne de la Téthys alpine. La datation des roches calcaires du Bugey se situe entre le Jurassique pour les anticlinaux et le Crétacé pour les synclinaux. La moitié inférieure présente localement des remplissages de karst, une malacofaune et des dents de crocodiles nains (genres Bernissartia, Goniopholis et Theriosuchus)[58] suggérant des périodes d'émersion suite à des chutes brutales du niveau marin. Le Crétacé se caractérise ainsi par la succession de deux épisodes de plates-formes carbonatées. Au-dessus, la formation de Vions forme généralement des renfoncements entre les barres calcaires de la formation de Pierre-Châtel et celle de la Chambotte. Il est caractérisé par une forme de croissant s'étendant sur plus de 340 km entre Bâle et Voreppe, suivant la courbure de l'arc alpin. Mais cette dernière va être ennoyée dès l'Aptien (formation de la perte du Rhône) par la combinaison d'une rapide hausse du niveau marin et de la tectonique. Les collines sont constituées de calcaires du plateau qui ont mieux résisté à l'érosion que les marnes sous-jacentes qui forment les dépressions du faisceau[a 50]. Enfin le toit de la succession crétacée (Cénomanien-Turonien) est défini par la formation de Narlay et est uniquement préservé sous forme d'affleurement d'extension locale et discontinus. Les couvertures situées sous le bassin d'avant-pays nord alpin n'absorbent pas de raccourcissement à l'exception du Salève et de ses prolongements occidentaux (environ 5 à 6 km). Les cartes en relief sont une autre manière d’appréhender la représentation d’une région, d’un massif montagneux, ou … Lors du chevauchement de l'anticlinal des Molunes (est) sur celui des Grès, les roches du Crétacé situées sur l'anticlinal des Grès se sont décollées des calcaires sous-jacents du Jurassique supérieur grâce aux marnes souples du Berriasien intercalées entre les calcaires du Jurassique et du Crétacé. L'érosion du plateau remet à niveau les compartiments, les flux hydriques de surface et souterrains convergent vers la faille qui sert de drain. Du côté du Jura français, trois sites ont été identifiés[a 12]. Les empreintes sont attribuées à l'ichnogenre Brontopodus. On trouve aussi deux autres reculées qui incisent légèrement le plateau de Levier/Nozeroy dans le cours supérieur de l'Ain et de la Loue[a 4]. Elle marque l'apparition d'une sédimentation marine incluant dolomie, calcaire à entroques et marnes souvent riches en fossiles d'ammonites, nautiles, bivalves, gastéropodes, brachiopodes et échinodermes. Cet effondrement engendre un abrupt de faille à la bordure du plateau jurassien. Collection: Les massifs français. La structure en petits bancs des calcaires et la présence des bancs marneux a permis une intense déformation et le plissement des calcaires crétacé[a 63]. Ils témoignent du remaniement d'une plateforme peu profonde vers des environnements de mer ouverte. Plusieurs gisements d'asphalte ont été identifiés dans le membre de la pierre jaune de Neuchâtel et les formations des gorges de l’Orbe et de Vallorbe (Crétacé inférieur) qui se comportent comme des roches réservoirs[101]. Ces deux processus entrainent la fermeture de l'océan piémontais et le début de la convergence alpine[80]. L'un des décrochements les plus spectaculaires est le décrochement de Pontarlier qui recoupe toute la Haute-Chaîne depuis le nord de Lausanne jusqu'au plateau d'Ornans-Valdahon. Le Jurassique supérieur (Malm) est prédominant dans le massif, l'épaisseur de sa couche est de plus de 500 m. On le trouve dans les plis de la Haute-Chaîne, dans la Petite Montagne, sur les plateaux internes du Jura, les faisceaux internes, dans les plateaux de la Haute-Saône et les plateaux entre Doubs et Ognon. Durant le Jurassique moyen et le Jurassique supérieur, la région du Jura est une plate-forme carbonatée peu profonde, parsemée d'îles sous un climat tropical avec un niveau marin variable. Ces formations sont présentes sur deux fronts principaux : le front externe datant de la glaciation de Riss qui avance jusqu'aux reculées du premier plateau puis se dirige vers le plateau d'Amancey et le front interne datant de la dernière glaciation qui recouvre la Petite Montagne, puis longe la combe d'Ain, avant de remonter vers Frasne et Morteau. Des bancs de dolomie fossilifères et des grès à roseaux documentent des apports respectivement marins et continentaux. Ces dernières, autrefois dénommées bolus par les anciens auteurs[65],[68],[70], présentent une couleur ocre, rougeâtre ou violacées lorsqu'elles contiennent des concrétions ou pisolithes d'hydroxyde de fer (bohnerz) et sont décrites comme des latérites, voire prennent une teinte gris verdâtre ou bleutée en présence de pyrite notamment. Au début du XXe siècle, Louis Rollier, professeur de l'Université de Zurich, associe la formation du massif du Jura à la présence de géosynclinaux formés au début du Cénozoïque. En raison d'une faible déformation du socle, ces roches n'affleurent pas dans le massif jurassien mais constituent plusieurs massifs adjacents tels que le massif de la Serre, les Vosges, la Forêt-Noire et dans une certaine mesure les massifs cristallins externes bien qu'appartenant au domaine helvétique. Ils sont régulièrement bioturbés avec des surfaces tronquées. Le Jurassique moyen (Dogger) est présent sur les plateaux occidentaux de la chaîne : plateaux de la Haute-Saône, plateaux entre Doubs et Ognon, plateaux de Baume-les-Dames et de Vercel, plateaux d'Amancey et d'Ornans et plateau de Lons-le-Saunier. La différence de style tectonique de déformation que l'on observe à travers le Jura permet de distinguer un « Jura externe », faiblement déformé, et un « Jura interne » concentrant l’essentiel de la déformation et donc du raccourcissement affectant le domaine du Jura[4],[26]. les roches du socle paléozoïque ont été plissées par la compression venue des Alpes. Des brèches issues de l’effondrement de certaines poches de dissolution ont aussi été observées. Survient une fracture par faille séparant un compartiment abaissé d'un compartiment surélevé. Ce décrochement se traduit dans le paysage par une longue dépression linéaire due à l'érosion des terrains fracturés. Les plus anciennes ont été découvertes en 2006 dans la carrière du Bois aux salpêtriers à Loulle[50]. 2 mars 2017 - Cette épingle a été découverte par 296907_. Au niveau de la faille chevauchante, l'unité du plateau de Levier chevauche celle du plateau d'Ornans. Entre-temps la dépression périalpine se comble des débris de l'érosion et la Bresse s'affaisse à l'ouest[a 28]. L’été y est donc relativement chaud, surtout au vu de l’altitude moyenne du massif. L’évêché, établi à Saint-Claude, fait partie de la province ecclésiastique de Besançon. Le faisceau est situé entre le plateau lédonien et le plateau de Champagnole érodé (combe d'Ain). Le massif est notamment l'objet des premières études de Marcel Alexandre Bertrand durant les années 1880 où il dresse les cartes géologiques des régions de Besançon, de Lons-le-Saunier et de Pontarlier[9]. L'altitude du faisceau s'abaisse dans les plaines alluviales des rivières qui sortent des reculées en direction de la Bresse. Le modèle d'une chaîne de plis simples et droits est cependant remis en cause par les études effectuées durant le second quart du XXe siècle qui démontrent que la plupart des plis jurassiens présentent une structure complexe que le modèle de formation du massif alors admis à l'époque ne peut expliquer. Les cartes en relief sont une autre manière d’appréhender la représentation d’une région, d’un massif montagneux, ou encore de la France, grâce à la 3D. nécessaire]. Les conditions redeviennent humides au Valanginien avec des conditions hétérotrophiques. Les terrains laissés par le glacier ont permis la formation de nombreux lacs de cette région nommée Pays des Lacs. La chaîne se prolonge en Allemagne par deux plateaux calcaires d'altitude modeste, le Jura souabe, situé au Bade-Wurtemberg, et le Jura franconien, situé en Bavière. Plusieurs pistes d'empreintes de dinosaures ont été découvertes dans le Jurassique supérieur du Jura. Massif du Mont-Blanc - Carte en Relief - Format 79 cm X 96 cm. Plus au sud (région d'Arinthod), les affleurements du Jurassique supérieur et du Crétacé sont mieux conservés dans les synclinaux. Le massif du Jura forme une chaîne en forme de croissant longue de plus de 340 km entre Dielsdorf (Zurich, Suisse) et Voreppe (Isère, France). En conséquence, le différentiel de raccourcissement entre les extrémités et la partie centrale du Jura favorise des mécanismes de rotation du front de déplacement[26],[a 32] : une rotation horaire jusqu'à 26° est évalué d'après le paléomagnétisme dans la partie est du Jura tandis que l'extrémité ouest est affectée par une rotation anti-horaire jusqu'à 17°. Puis au cours du Ladinien, une succession de cycles régressifs favorise le retour à des conditions plus continentales[36]. Ils se caractérisent par des flancs quasi-verticaux et un sommet (dans le cas des anticlinaux) ou un fond (dans le cas des synclinaux) sub-horizontal[d 2]. Ce décrochement permet le drainage des eaux ; le cours du Doubs passe par le décrochement qui permet le captage des eaux de la rivière en profondeur vers la Loue, car la faille interrompt la continuité des marnes imperméables du Lias. nécessaire]. Cette dernière présente une extension limitée à ses extrémités qui influence la géométrie de la déformation. La couleur noire liée à la présence de matériel détritique (quartz, oxyde et hydroxyde de fer et matière organique), les bioturbations de type Thalassinoides apparentés à des terriers de crevettes[2], les traces de racines et les niveaux charbonneux démontrent des conditions peu profondes à lacustres (charophytes et ostracodes). Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Les structures plissées de la couverture résultent du déplacement du bassin molassique (plateau) actionné par les poussées alpines. Les grès contiennent en très faible proportion (moins de 0.01 %) des tourmalines, staurolites et zircons[65]. Le deuxième pli du Jura, la chaîne de l'Épine, commence près des Échelles et se sépare des Alpes près de Chambéry, en Savoie, se prolongeant en direction du nord. D'une altitude variant entre 730 et 970 m, le faisceau est large d'environ 5 km et long d'environ 40 km pour une orientation générale SOO-NEE. Ces roches sont visibles dans les cluses et toute la série est visible dans le Cirque des Foules à Saint-Claude. Les grès sont massifs et l'on peut parfois distinguer de légères stratifications horizontales ou obliques résultant du transport fluviatile et confirmée par l'exoscopie des quartz[70]. Voici la carte du relief francais détaillée avec l'essentiel des informations géographiques. Étiré sur trois départements -Doubs, Jura et Ain-, le relief jurassien offre une géographie unique, faite de combes et de forêts sauvages. Les dépôts oscillent ainsi depuis des dépôts lacustres, de plage, d'estran, de vasière, lagunaire et enfin de banc de sable bioclastique et oolitique. Photos de Jura – Département 39. En allant vers l'ouest, le relief s'atténue par étages formant deux plateaux menant aux vallées du Doubs puis de la … Il englobe l'Est de la Haute-Saône, le Territoire de Belfort et le Sud du Haut-Rhin[32]. Lors de la compression alpine, le bord externe du plateau a glissé sur le fossé bressan par l'intermédiaire d'une surface de décollement. Elle consiste en une accumulation d'une grande variété de calcaires dolomitiques et dolomies et comportant de bas en haut : des calcaires pauvres en macrofossiles, des calcaires bioclastiques, des calcaires alternant avec des marnes et localement des dolomies riches en macrofossiles. Les températures peuvent varier énormément selon les saisons et d’un lieu à l’autre. Carte Jura - Carte et plan détaillé Jura Vous recherchez la carte ou le plan Jura et de ses environs ? La chaîne de collision qui en résulte, dont on estime qu'elle fut longue de 5 000 km et large de 1 000 km, avec une hauteur comparable à celle de l'Himalaya, affecte une grande partie de l'Europe (massif ardennais, massif armoricain, massif de Bohême, etc). Le pli-faille sépare en deux le plateau d'Ornans : au nord-est le sous-plateau de Saône-Champlive et au sud-ouest le sous-plateau d'Ornans-Vercel-Sancey[100]. Randonnées dans le massif du Jura Pointer votre souris sur les carrés colorés de la carte pour découvrir le nom et les caractéristiques principales de la randonnée proposée. Dans cet article vous trouverez plusieurs cartes sur des thèmes variés concernant le département. Elle est située dans la partie nord du Doubs, dans une zone vallonnée et forestière, et marque la limite septentrionale du Jura plissé. En France, l'appellation administrative officielle reste « Massif du Jura », qui englobe des communes des départements du Territoire de Belfort, du Doubs, du Jura et de l'Ain[4]. Le Jurassique se caractérise par le développement de calcaires peu profonds incluant des récifs coralliens. Malgré des variations eustatiques, due aux variations des mouvements verticaux des continents, le Jura demeure un milieu peu profond proche de l'émersion. Mais le retour à des conditions plus humides à la fin du Berriasien favorise le développement d'une sédimentation détritique (formation de Vions) et par la même l'instauration d'une faune hétérotrophe. Les plus forts ressentis durant cette période furent ceux de Saint-Dié-des-Vosges, le 22 février 2003 et de Baume-les-Dames, le 23 février 2004, d'une magnitude respective de 5,3 et 5,1. Ces données ont ensuite été synthétisées dans le projet GeoMol[25] destiné à construire un modèle 3D du bassin molassique suisse. Le passage d'une rivière dans le plateau s'accompagne souvent par son passage dans des « pertes » et sa disparition sur le plateau ; les « reculées » sont des vallées très encaissées qui entaillent les plateaux calcaires en profondeur ; au bout du cirque de la reculée se trouve la « résurgence » de la rivière qui a formé cette reculée ; l'érosion et la dissolution des calcaires de surface du plateau provoquent la formation de « lapiaz » ; l'infiltration de l'eau dans les calcaires provoque la formation d'un « réseau de galeries » dit « actif » si l'eau y circule actuellement et dit « fossile » si l'eau y a circulé dans le passé ; au débouché de ce réseau vers l'extérieur, sur le versant du plateau se situe une « grotte » ; l'érosion du réseau provoque parfois des effondrements de la roche, provoquant la formation de « dolines », de « gouffres » ou d'« avens »[a 38] ; les « vallées sèches » sont l'une des formes liées à la disparition des cours d'eau, dans les pertes, qui les ont façonnées[99]. Les plateaux haut-saônois à l'ouest et de l'Isle-Crémieu, en bordure occidentale du faisceau d'Ambérieu, peuvent être considérés comme faisant partie du Jura tabulaire[b 3]. Bien plus tard, à la fin de l'ère Tertiaire (Néogène), la poussée du massif alpin va entraîner la déformation des séries sédimentaires, qui vont se plisser et se failler. La carte en relief du Massif des Pyrénées comporte de très nombreux cols et sommets, préfectures et chefs-lieux et le réseau routier reliant des villes. Le massif est aussi délimité par le rift ouest-européen cénozoïque comprenant le graben du Rhin au nord et le graben de la Bresse à l'ouest. Un important patrimoine industriel est également présent à travers de nombreux musées comme le musée du jouet de Moirans-en-Montagne, le musée d'automates et de boîtes à musique de Sainte-Croix ou le musée international d'horlogerie de la Chaux-de-Fonds. Plus tard, au XIXe et XXe siècle, des mines ont été creusées dans le bassin de Delémont[105] mais sans obtenir un rendement suffisant. Les apports fluviatiles grossiers construisent des plages aux embouchures, tandis que des argiles décantent dans les lagunes. La couverture mésozoïque correspond à une plateforme carbonatée qui débute par des dépôts triasiques continentaux à littoraux dominés par des évaporites et des dolomies. De même et bien que situés au cœur du bassin d'avant-pays, les chaînons du Salève, de la montagne de la Mandallaz et de la montagne d'Âge seraient aussi associés à une diminution de l'épaisseur de molasse vers l'ouest. Les précipitations sont très abondantes sur l'ensemble du massif du Jura, avec rarement moins de 1 000 mm par an. Au Burdigalien, une transgression marine favorise le retour à des conditions marines et le dépôt de la molasse marine supérieure qui se terminera par une régression générale de la mer alpine et la restauration d'un milieu continental avec le dépôt de la molasse d'eau douce supérieure au Langhien. Découvrez vos propres épingles sur Pinterest et enregistrez-les. Le massif montagneux européen, voir la carte du Jura , s'étend en France et en Suisse, et se prolonge, par-delà le Rhin, jusqu'au sud-ouest de l'Allemagne (Jura souabe et Jura franconien). La masse du plateau de Levier (entre 300 et 400 mètres d'épaisseur) s'est déplacée sur plusieurs kilomètres, lors de la compression alpine, vers le nord-ouest grâce à la plasticité des marnes du Lias. Le massif montagneux du Jura fait de monts et de vaux variés est adapté au développement des activités estivales de randonnées[23], et hivernales de sports de neige, notamment le ski de fond pour lequel le massif est reconnu internationalement grâce aux grandes courses qui s'y produisent comme la Transjurassienne qui fait partie des Worldloppet (courses mondiales) et à son Centre national de ski nordique et de moyenne montagne à Prémanon[24]. Il abrite le massif du Jura pour l'essentiel, en bordure avec la Suisse, et une petite partie de celui des Vosges sur sa pointe nord (une partie du Ballon d'Alsace se trouve en Franche-Comté). Parallèlement, le socle plonge de 1 à 3° du vers le sud-est[5] en raison de la charge lithostatique exercée par le prisme orogénique sur la plaque européenne. La dernière glaciation fut plus réduite dans le massif que l'avant-dernière, expliquant la présence de dépôts de ces deux dernières. Lors du chevauchement, les terrains furent plissés et cassés ; on trouve donc des marnes du Lias (plateau de Levier) qui chevauchent des calcaires du Jurassique (plateau d'Ornans)[a 53]. Ainsi la molasse plissée du Jura est discontinue et déconnectée de sa voisine la molasse du plateau. Leur couche superficielle (1 à 3 mètres) glisse dans le versant sous forme de petits glissements ou de coulées boueuses, dont le résultat est un voile de marnes déplacées, souvent altérées : ce sont les dépôts de versant marneux. Les dimensions de ces reculées sont très variables, selon leur type d'érosion liée au glacier de la dernière glaciation. À l'est de la Citadelle, le promontoire forme une dépression provoquée par l'érosion des marnes de l'Oxfordien. Le climat du Jurassique est l'un des plus chauds qu'ait connu la planète avec une température moyenne de 25 °C. Carte de localisation en France et en Suisse. Localement des fentes de dessiccations[2], des traces de racines, des calcrêtes et des galets noirs marquent des phases d'émersion. l'actuel bassin molassique suisse) et entre le Massif central et celui des Vosges (i.e. Un karst a été découvert lors du creusement du tunnel de la Vue-des-Alpes. L'ensemble de ces dépôts décrit un paléoenvironnement subtropical où des falaises mésozoïques sont entaillées par des rivières le long du rivage de la mer rhénane qui occupe alors le graben du Rhin[75]. Elles sont situées dans des zones sensibles à l'érosion qui correspondent souvent à l'emplacement de failles. Les anticlinaux du faisceau sont constitués d'un crêt occidental constitué de calcaires du Jurassique supérieur, d'un crêt oriental constitué de calcaires marneux du Jurassique moyen et d'une combe latérale de l'Argovien séparant les deux crêts[a 49]. À la bordure occidentale de la Haute-Chaîne, le pic de l'Aigle fut créé par le chevauchement des unités géologique de la Haute-Chaîne sur celle du plateau de Champagnole. Dole, située à 223 mètres d'altitude moyenne, appartient au Bas-Jura, une des composantes de la vaste plaine de Saône. Le Keuper est subdivisé en deux formations. Ils sont couverts, notamment au sud, par la molasse cénozoïque du bassin d'avant-pays nord alpin ou bassin molassique suisse. Ils forment ainsi des ondulations locales qui ne dépassent pas les 100 m[a 3] et enregistrent un très faible raccourcissement, inférieur à 5 kilomètres[26]. L'émersion du domaine du Jura favorise une longue période d'érosion de la plateforme carbonatée qui se poursuit jusqu'à l'Éocène[4]. Initialement subdivisée classiquement selon la trilogie Buntsandstein, Muschelkalk et Keuper, elle a fait l'objet d'une refonte complète pour la partie suisse[33],[35],[36]. Au sein de ces reculées circulent des rivières modestes qui drainent les eaux souterraines du plateau vers la Bresse, telles la Vallière et la Seille. les fossés bressan et rhénan) et qu'il définit comme des « plis de fond ». de IGN. Cette faible déformation s'explique en partie par la plus faible épaisseur de Trias par rapport aux Jura interne[26]. Les dépôts de pente faible, d'une épaisseur maximale d'un mètre, sont constitués de limons et d'argiles mis en place récemment par le ruissellement lors des fortes pluies[a 20]. La grande majorité des éboulis furent formés à la fin de la dernière glaciation, lors du retrait du glacier[a 20]. On y trouve même une voie internationale de commerce qui allait de Juris en Jovis, soit du fort de Joux au Grand St Bernard. Trouvez l’adresse qui vous intéresse sur la carte Jura ou préparez un calcul d'itinéraire à partir de ou vers Jura, trouvez tous les sites touristiques et les restaurants du Guide Michelin dans ou à proximité de Jura. Deux sortes de plis sont identifiées dans le massif : des plis à évaporites connexes situés dans le bassin molassique et dans les plateaux du Jura externe (faisceaux et plis-failles) et des plis liés à la poussée situés dans la Haute-Chaîne. L'épaisseur de la croûte continentale augmenterait vers le sud-est de Lausanne pour atteindre 35 km en raison de l'imbrication des massifs cristallins externes[30]. Au nord du faisceau, se trouve le front de chevauchement qui marque la limite entre le faisceau et le plateau d'Ornans-Valdahon qu'il domine de plus de 200 m. L'érosion a provoqué au sein du faisceau d'importants dénivelés topographiques, surtout au niveau des passages de rivières (Loue, Lison, Furieuse) qui le traversent par le biais de profonds canyons. Les trois autres n'y correspondent que partiellement : la reculée de Salins-les-Bains, la reculée de Miéry et la reculée de Vernantois[a 45]. Le faisceau lédonien est une zone de transition topographique, d'une largeur variant de 5 à 7 km, entre la plaine de la Bresse à l'ouest et le plateau lédonien à l'est, d'orientation nord-sud. Elles présentent une orientation nord-sud dans la partie orientale qui graduellement change pour une orientation ONO-ESE dans le Jura occidental. À terme, elle est dominée de part et d'autre par des crêts en atteignant les couches marneuses de l'anticlinal. La majeure partie de la série du Crétacé inférieur (Berriasien-Barrémien) est relativement bien préservée à travers le domaine jurassien. En un second temps, ces dépressions s'élargissent et se rejoignent formant une dépression plus longue à relief chaotique, la combe s'affirme au sommet de l'anticlinal. Ces dépôts sont très visibles dans la combe d'Ain et au débouché des reculées du Revermont[a 15]. Certaines vallées sont soumises à un effet de « cuvette à froid » avec par exemple un record absolu de froid à La Brévine, en Suisse, de −41,8 °C (1987) ; à Mouthe, en France, le record homologué par Météo-France est de −36,7 °C (13 janvier 1968). Elle est constituée de grès bigarrés (gris, vert et rouge) d'origine fluviatile à marine peu profonde comme le démontrent les stratifications entrecroisées (en). Elle est maximale dans le Jura centrale et décroît latéralement soit par le plongement de la trace axiale des plis, soit par leur interruption par des plans de faille décrochante. RELIEF HAUT-JURA/LEMAN 1/100.000. Durant le Crétacé, les alternances de climats aride et humide, associés aux changements eustatiques et aux apports détritiques provenant des massifs hercyniens en périphérie, contrôlent la sédimentation carbonatée et les faunes associées[56]. Sa superficie est estimée à environ 14 000 km2, avec 9 860 km2 en France, où il est l'un des six massifs de montagne de la métropole, et 4 140 km2 en Suisse, où il constitue l'une des trois grandes régions[12]. Si vous disposez d'ouvrages ou d'articles de référence ou si vous connaissez des sites web de qualité traitant du thème abordé ici, merci de compléter l'article en donnant les références utiles à sa vérifiabilité et en les liant à la section « Notes et références ». Il est remplacé vers le sud-est par le domaine delphino-helvétique qui correspond à un environnement marin ouvert avec une plus forte proportion d'intervalles pélagiques. Les dépôts des glaciers du quaternaire, comme les moraines, ont recouvert les matériaux du substrat plus ancien, car le massif du Jura était déjà formé à cette époque. En période froide, on assiste à un fort alluvionnement ; à la fin de la période froide et en période tempérée, on assiste à un creusement de la vallée[a 19]. Le plus important est celui découvert en 1711 par Eirini d'Eyrinis, savant grec, dans le synclinal du Val-de-Travers (Jura plissé). Des dolocrêtes, fentes de dessiccation et des traces de racine documentent des phases d'émersion. Les argiles sont amenées lors des saisons humides, alors que lors des saisons arides, la saturation des eaux en sel provoque la précipitation d'évaporites et transforme les lagunes en marais salants. Les structures amincies de la Haute-Chaîne se prolongent jusqu'au massif de la Chartreuse et au sud du Jura souabe. Les plis de la haute chaîne jurassienne sont quant à eux de type « coffrés », point sur lequel les géologues suisses insistaient depuis plusieurs années[13]. Le massif du Jura reçoit de très grandes quantités d'eau, entre 1 000 mm et plus de 2 000 mm par an sur les plus hauts sommets.
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